CARNET DE RÉFÉRENCE

Sérigne Abdou Sy, le marabout technocrate Fils de Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum et de Sokhna Aïda Dème

Le prince de Tivaouane s’en est allé. Sa mère Sokhna Astou Kane est la fille de Marème Bâ Selbé fille de Maba Diakhou Ba. On l’appelait affectueusement baye Malick, le premier fidèle compagnon de Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum, homme droit qui possédait de grande connaissance, il était d’une miséricorde immense et sans fin de par son éthique, son ouverture d’esprit et sa pédagogie Un homme pétri de valeur cardinal. Un être remarquable d’une beauté distingué qui sort de l’ordinaire il était aimant, son visage radieux émacié, les yeux enfoncés dans leur orbites, le dos de la main très lisse, très correct et sobre dans son port vestimentaire, Papa Malick Sy était aimable, indulgent, doté d’une grande culture et une générosité dans l’âme, il occupait une place particulière dans l’empire spirituel de Serigne Cheikh , nous ne pourrons qu’une description brève et rudimentaire de son statut spirituel et son alliance mystique avec son mentor, Al Maktoum, et ce dernier l’appréciait plus que tout le monde ( Je suis né avec l’image de cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Maktoum, c’est ma source de grâce ).

Cette phrase résume son degré d’allégeance, ces propos forgeait son identité.

L’homme le plus éloquent de son temps, doté d’une grande capacité d’écoute et un talent incomparable en communication, un charisme l’emplissait lorsqu’il se taisait. Son génie en herbe se manifestait lorsqu’il tenait le micro, sa parole était tellement belle, douce, mélodieuse et d’une grande acuité avec la voix tétracorde.

A l’écouter s’exprimer dans une intonation avec sa voix de dévot, ses mots avaient l’aspect d’un homme dont la présence était réconfortante et apaisante.

« Cadet » comme on l’appelait affectueusement, était d’une ouverture d’esprit et d’une générosité à nul autre pareil. Cheikhal Khalifa (son père) lui vouait une affection démesurée pour l’amour qu’il portait à son père El Hadji Malick dont Pape Malick est l’homonyme.

« Mon père n’aimait pas qu’on touche à un cheveux de Pape Malick. Ses désirs et ses caprices étaient des ordres. Je me rappelle le jour où Pape Malick est tombé malade. Mon père nous a convoqués pour nous demander d’aller dire à Dieu de préserver Pape Malick parce qu’il ne supporterait pas de le perdre », confiait Al Maktoum.

Un homme d’une extrême indulgence Papa Malick repose aujourd’hui aux côtés de son guide spirituel Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum.

Na bour yalla dolli léer thia barzakh

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